L’an 2020 fut une année particulière marquée par la pandémie du coronavirus. De nombreux secteurs d’activités ont été touchés de plein fouet par la crise qu’a générée cette crise. Le marché de l’immobilier fait partie des secteurs touchés. Bien que le secteur affiche une étonnante résistance, il n’en est pas moins touché et cela se fait ressentir sur les diverses tendances des acheteurs.
Bilan de la situation immobilière de 2020
Le marché de l’immobilier a commencé l’année 2020 en fanfare avec un excellent rapport entre l’offre et la demande : https://www.immodf.fr/agence-immobiliere-valence/. Il a été stoppé net dans son élan avec l’arrivée du premier confinement. À la sortie de ce dernier, le marché a affiché un regain de dynamisme pour ensuite recevoir un nouveau coup de frein avec l’arrivée du second confinement.
La situation ne s’est pas améliorée avec l’arrivée de la troisième vague de contamination. Pour autant, le marché de l’immobilier a su résister à la conjoncture. Le regain d’activité qui s’est déroulé entre deux confinements a permis de faire un rattrapage sur le volume de transaction non atteint au printemps. Même si l’année 2020 a marqué un léger recul de la transaction immobilière, le résultat reste satisfaisant et fait partie des 3 meilleures performances du marché de l’immobilier français.
Focus sur les variations de prix du marché immobilier
Le marché de l’immobilier a su résister à la vague de crise qu’a produit le covid-19. Une augmentation de prix de 2,1 % est constatée à travers tout l’hexagone. Aucune baisse de prix considérable n’est constatée sur l’ensemble des segments du secteur immobilier.
Un changement dynamique est quand même constaté avec le confinement du mois de mars dernier. La courbe des prix a connu une inflexion, un ralentissement qui est particulièrement visible dans les grandes villes de France. Dans la capitale, on constate un rebondissement de 1,8 % du marché de l’immobilier contre 8 % en 2019. Le même constat est visible dans les autres grandes villes. Une différence de 1,9 % est constatée entre 2019 et 2020.
Prévisions immobilières pour 2021
Le secteur de l’immobilier ne sortira pas indemne de la crise économique dans laquelle le monde est plongé actuellement. Le marché est entré dans une phase de repli depuis septembre dernier. L’ampleur de cette situation est encore méconnue au jour d’aujourd’hui. En tout cas, il ne risque pas de s’effondrer en raison de la confiance des ménages qui est maintenue. À cela s’ajoute un taux d’emprunt qui est resté relativement bas.
La banque centrale européenne a annoncé une prolongation allant jusqu’en 2022 de sa politique de taux accommodante. Avec des taux d’intérêt qui sont bas, le marché du crédit peut rester ouvert bien que les conditions d’octroi de ce dernier soient beaucoup plus resserrées qu’auparavant.
Les règles liées au taux d’endettement maximum sont également modifiées pour favoriser l’emprunt pour un achat immobilier. Le taux est passé de 33 % à 35 % pour apporter plus de souplesse dans l’aide au crédit. Même si le secteur de l’immobilier affiche une baisse de la demande, la confiance des ménages reste intacte. Près de 56 % des acheteurs pensent finaliser leur projet d’achat immobilier dans les 6 mois à venir.