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10 novembre 2022 | 
Vers le toit se perd une grande majorité de l’énergie thermique de la maison. Il est donc nécessaire d’assurer son isolation, surtout si vous vivez dans un pays avec des saisons à températures extrêmes : trop chaud en été, trop froid en hiver. Avec la bonne technique, vous serez aussi mieux protégé des intempéries. Aujourd’hui, les choix se multiplient davantage, avec les isolants naturels d’un côté, et les isolants naturels de l’autre. Regardons une à une les caractéristiques des six isolants performants suivants afin de vous aider à bien choisir.
Les critères d’une bonne isolation
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte dans l’installation de l’isolation de la toiture. Il faut qu’elle puisse résister à l’air et à la vapeur qui sortent depuis l’intérieur, mais aussi l’eau de pluie, la chaleur, le froid et le vent qui frappe de l’extérieur. En même temps, le but est que l’isolation protège les habitants de la maison de ces intempéries. Aussi, aujourd’hui on vit avec un enjeu écologique, de sorte qu’il vaut mieux opter pour les matériaux écologiques afin d’y contribuer positivement.
Selon la technique que vous choisissez pour la toiture, vous pourrez y ajouter par la suite une pompe à chaleur air/eau toulouse afin de parfaire l’isolation thermique de la maison. Ce dispositif puise la chaleur du sol ou de l’air extérieur pour la redistribuer dans toute la maison. Cette solution est d’ailleurs écologique et consomme très peu.
Les isolants naturels
Le panneau en fibres de bois rigide
On a eu l’idée de récupérer les déchets de bois et de sciure non traités pour en faire des panneaux isolants. Le résultat final résulte d’une compression des matières premières. Cette solution écologique répond favorablement à tous les critères mentionnés plus haut. Des rainures et des languettes permettent de les apposer ensemble le long de la charpente et de prévenir toute fuite. Il y a aussi les panneaux en fibrociment, mais à déconseiller car difficile à poser, s’abime assez vite et n’isole pas très bien.
La cellulose ou la ouate de cellulose
La cellulose est faite presque entièrement de journaux recyclés et déchiquetés, le seul complément additif est un produit spécial, mais qui peut être dangereux au contact de la peau et en cas de respiration, qui permet d’augmenter sa résistance au feu. Il est donc bien important de se munir de gants, de masques et de combinaisons pour manipuler la cellulose. En même temps que de résister au feu, celle-ci contrecarre tout aussi bien l’humidité. Son prix est également très compétitif par rapport aux autres isolants et promet une belle longévité, pouvant aller de 40 à 50 ans.
La laine de mouton
La laine de mouton est naturelle et saine. On le traite juste pour lui conférer des propriétés antimites et anti insectes, et le tour est joué. Parfois, elle est mélangée au polyester, mais cette option est moins efficace. Son avantage quand elle n’est pas mélangée est qu’elle est durable (pouvant durer jusqu’à 20 ans) et qu’elle dispose d’une grande capacité d’absorption d’eau, sans arrêter d’isoler la maison. C’est une des solutions les moins chères.
L’aérogel de silice
L’aérogel est l’une des solutions les plus délicates car il arrête d’être efficace à la moindre usure alors qu’elle y est déjà très sensible. Il est pourtant très performant en tant qu’isolant thermique, résistant notamment à une forte chaleur de plus de 100 degrés Celsius, à condition qu’il soit intact. Il s’agit aussi d’un bon isolant phonique. Le souci est que son installation est très complexe et son prix élevé. Il est à préciser qu’on l’appel aérogel car ce produit ressemble un peu à du gel, mais contenant alors à presque 100% un gaz à très faible densité au lieu d’un liquide.
Les isolants minéraux
La laine de verre
La laine de verre est un autre isolant thermique et phonique naturel performant, vendue sous formes de matelas ou de panneaux. On l’obtient d’un recyclage de sable et de verre (calcin). Une épaisseur de 40 cm environ est nécessaire pour assurer une bonne isolation durable. Il faudra néanmoins se protéger adéquatement lors de son installation afin de ne pas respirer ses résidus. La laine de verre à l’avantage de résister à tout ce qui est nuisible pour un toit : au feu, à la chaleur, au froid, au vent, à la vapeur, à l’humidité et aux moisissures, et naturellement au son.
La laine de roche
Comme la laine de verre, la laine de roche est non hydrophile et inerte. Elle est seulement plus dense. A cause de ça, elle se tasse après une dizaine d’années. Il faudra alors songer à remplacer ce délai passé. Le maximum serait de 15 ans. La laine de roche résiste à des températures qui dépassent 1000°C. mais elle est néanmoins perméable à la vapeur. La laine de chanvre peut être une meilleure option car imputrescible, pouvant durer jusqu’à 50 ans.