Andy | 
5 avril 2018 | 
Vous avez au fil de votre activité professionnelle engrangée énormément d’expérience et aujourd’hui vous disposez de très bonnes compétences dans les métiers du bâtiment. Et souhaitez mettre à contribution ses compétences acquises, de par votre mérite et votre sérieux aux travers des chantiers où vous avez réalisé des travaux, pour vous mettre à votre compte et disposer de votre propre entreprise du bâtiment.
Que faut-il pour devenir entrepreneur du bâtiment ?
Avant d’entamer le processus et les démarches menant au Kbis, qui est la carte d’identité de l’entreprise, et qui vous octroie le droit par exemple de l’achat ou la vente de marchandise, le futur chef d’entreprise doit justifier et démontrer la possession d’un diplôme, tel que le CAP, le BTS ou encore d’architecte, etc…
Si vous ne disposez pas de titre officiel justifiant vos aptitudes dans le bâtiment, il est tout à fait possible, de certifier ses compétences au travers de votre expérience qui doit être de 3 ans minimum dans le secteur du bâtiment et de l’artisanat. Et si l’on vous demande une certification officielle pour ses 3 années d’expérience, il est conseillé de se rapprocher des services publics afin de commencer une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) pour obtenir le droit d’évoluer professionnellement.
A noter que même dans le cas où vous disposez seulement d’un diplôme, il est primordial d’acquérir de l’expérience et de se rendre sur des chantiers en travaillant comme professionnel du bâtiment au sein d’une entreprise.
Il sera judicieux durant ces années où vous travailler pour le compte d’une société, d’observer par exemple comment chiffrer les devis, d’avoir un œil sur les budgets, de travailler la relation client. Car en effet l’entrepreneur se doit d’avoir des qualités de gestion et de s’être familiarisé avec les chiffres.
En plus de tout cela, il faudra être déterminé, être organisé et faire une étude de marché à l’aide d’un business plan, avoir de la créativité dans le but d’offrir un excellent service et suivi à vos futurs clients. En multipliant vos efforts vous gagnerez en confiance et votre future entreprise s’en portera que mieux.
Les tendances du marché
Il faut prendre en compte la situation économique, et il est vrai qu’après de difficiles années, le marché de l’immobilier s’est vu relancé, peut -être de par les taux bas pratiqués par les banques, mais également par le prix d’acquisition des biens qui a permis et permet aux nouveaux propriétaires d’adosser à leur prêt immobilier, un autre emprunt pour les travaux.
Dans cette logique de crise, beaucoup de particulier n’ose se projeter et préfère s’engager dans la rénovation et restaurer leur bien ou encore ajouter une pièce de vie, tel qu’une véranda par exemple.
De plus loi ALUR promu en 2014 voit les propriétaires de biens en location s’engager dans des travaux de rénovation et des travaux concernant les économies d’énergies.