Le Québec vit ces dernières décennies avec une tendance marquée par le vieillissement de la population. Ce vieillissement progressif a une influence notoire sur le marché de l’immobilier. La population des plus de 65 ans représentera près de 26% de la population québécoise. Une situation qui interpelle plus d’un quant à l’avenir du secteur de l’immobilier notant celui des baby-boomers. Ces derniers occupent une place centrale dans le secteur de l’habitation qu’ils contribuent à faire avancer depuis bien des années. Toutefois, avec cette tendance qui ne semble guère prête à s’inverser, des questions subsistent notamment sur l’influence réelle des baby-boomers. Mais quels sont en fait les impacts de ces fameux baby-boomers ?
Les baby-boomers ?
Le terme baby-boomers est utilisé de manière générale pour indiquer l’ensemble des individus qui sont nés entre les années 1946 et 1966. Une période de 20 ans marquée notamment par une évolution accrue du taux de natalité juste après la Seconde Guerre mondiale. Pour beaucoup, cette période après-guerre est une période appelée les années bénies. Ces baby-boomers ont une vie après-guerre marquée par de bonnes conditions de travail, d’un bon niveau de vie. Ils ont droit à une retraite à 50-55 ans, ils sont en bonne forme physique et avec un confortable fond de pension le plus souvent. Avec leur réussite, le marché de l’immobilier a connu une période de grâce. En 2011, ils étaient de près de 31% au Québec.
Les baby-boomers occupent les grands logements
Les baby-boomers représentent aujourd’hui au Québec un poids démographique non moins important. Cette place importante, ajoutée à leur vieillissement progressif, a une influence certaine sur le marché de l’immobilier. Par conséquent, le nombre de ménages regroupant des individus seuls ou avec leur conjoint prend de l’ampleur, plus le vieillissement des baby-boomers s’accentue. On retrouve généralement les baby-boomers dans les grandes habitations condo neuf à vendre à Saint-Jérôme et de plus en plus, la tendance est à la copropriété et d’après les prévisions de l’Institut de la Statistique du Québec, il y’aura 3 fois plus de copropriétaires baby-boomers d’ici 2031. Actuellement, les baby-boomers possèdent la plupart des habitations individuelles au Québec.
Avec l’âge, les baby-boomers sont plus sédentaires
L’influence des baby-boomers ne se limite pas seulement à occuper les grands logements au Québec, mais ils ont tendance à davantage conserver leur habitation avec la vieillesse. En effet les baby-boomers deviennent de plus en plus sédentaires notamment lorsqu’ils atteignent la quarantaine. Pas question de quitter sa propriété après la retraite, les baby-boomers préfèrent rester dans leur logement le plus longtemps possible au lieu de rentrer dans des structures dédiées aux retraités ou aux personnes du 3e âge. Toutefois, avec la diversité des cohortes des individus qui sont nés durant la période des 20 ans qui ont suivi l’après-guerre, le marché de l’habitation subit toute cette variation qui est opérée au niveau des baby-boomers. Ce qui laisse le temps aux acteurs de s’adapter aux nouvelles réalités du marché.