Le crowdfunding immobilier, un système d’investissement novateur ?

crowdfunding  immobilierNouvelle tendance en matière de collecte de fonds, le crowdfunding commence aussi à se faire une place sur le marché de l’immobilier. Effectivement, pour les épargnants le crowdfunding immobilier est une solution plus avantageuse que celle proposée par les enseignes d’investissement classique. Faire un financement participatif au lieu d’une demande de crédit est devenu à la mode. Si bien que de plus en plus de personnes tendent à opter pour cette solution.

Un avenir dans l’immobilier ?

Le crowdfunding ou financement participatif consiste à investir la somme que l’on souhaite dans un projet, financer des travaux ou même des voyages. Tout se passe généralement via une plateforme en ligne. En retour les personnes qui participent reçoivent des actions dans une entreprise ou un cadeau à titre symbolique. Pourtant la pratique de ce mode de financement dans l’immobilier est relativement moins connue que dans les autres domaines. Or, depuis 2018 c’est le secteur ou le crowdfunding a connu un boom sans précédent. C’est plus de 185 millions d’euros qui ont été collectés et cela ne cesse d’augmenter. Désormais, 30% du marché de la finance participative revient au secteur immobilier.

Pourquoi un tel engouement ? Tout simplement, car les atouts d’un financement de ce genre ont de quoi séduire : Il vous suffit juste d’injecter une somme dans un projet et d’attendre par la suite qu’il fasse des bénéfices, beaucoup de bénéfices. Il faut dire que dans le processus tout le monde est gagnant. En effet dans un contexte économique difficile, les banques découragent les investissements. Avec le crowdfunding immobilier vous injectez des fonds et le promoteur obtient ainsi une rallonge de budget, car ne possédant pas assez de fond pour clôturer son financement. Des sites comme Anaxago, Wiseed existe pour la mise en relation des participants et promoteurs. Vous y avez accès à une présentation très détaillée de chaque projet. Histoire de bien vous préparer, pensez à faire un tour sur ce guide de l’immobilier http://www.hexa-immobilier.com/

Et au niveau du fisc, se situe le crowdfunding immobilier ?

Le circuit traditionnel d’un capitalisme de proximité manque de clarté selon une étude menée auprès des actifs de 30 à 45 ans. Ce n’est pas surprenant donc de voir que c’est dans cette tranche d’âge qu’on retrouve le plus de participants dans le crowdfunding immobilier. Dans les faits, si les placements dans les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) rapportent un rendement avant impôt de 5% au maximum, ceux des financements participatifs peuvent en rapporter jusqu’à 12%.

Mais attention, il faut faire la différence entre les variétés de formes du crowdfunding immobilier : en premier lieu on a le crowdlending. Dans ce système le souscripteur investit une somme dans un projet et définit ses propres taux d’intérêt. Vous tenez donc le rôle d’une banque ponctuelle. Si pertes il y a, elles seront déduites sur les impôts d’autres revenus.

Le crowdequity vous met dans la peau d’un promoteur occasionnel. Vous participez grâce à des investissements directs dans le capital d’une société sous forme d’actions ou autres. Même si la rentabilité est à court terme, le risque de perte totale est à considérer avec la plus haute priorité. Ce système n’est pas soumis à l’impôt sur l’immobilier (IFI) ce qui n’est pas le cas du flat-tax.

En dernier lieu, vous avez le crowdinvesting. C’est une méthode d’investissement sur le long terme. Légal depuis 2018, vous allez piloter le projet comme le ferait une société de gestion. Si vous êtes participant, vous devenez donc propriétaire et devrez veiller à la tenue et au bon fonctionnement du bien (location, conservation, maintenance…)

Comme dans tous investissements, le risque est bien présent. En fonction de la nature du système, la rentabilité espérée peut venir au bout de deux à une dizaine d’années. Ce qui fait qu’avant d’investir prenez le temps de bien vous renseigner.




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